16 juin 2008

IronMan France Nice à moins d'une semaine ...

Bilan entrainement des 6 derniers mois (depuis le 1er janvier, après inscription à la course) : 320 heures, dont :
  • Natation : 37 h
  • Vélo : 172 h
  • Course à pieds : 63 h
  • Autres (ski, roller, muscu, …) : 48 h


Objectif : Terminer ce 1er Ironman.

Mais je me hasarde quand même à un petit pronostic ... des plus optimiste :

  • à peine sous les 1h30 en natation (3,8km)
  • + quelques 7h en vélo (180km)
  • + au moins 4h au marathon
  • + 15’ minimum pour les 2 transitions

= près de 13h

Voilà : 13 h; c’est un minimum.

Mais ... tout dépendra ... du dos et de M. Lombago ...

15 juin 2008

Les boules ...

Et non, rien à voir avec les actuels déboires de l’équipe de France de foot en coupe d’Europe. M’en fout ! Tout comme vous vous foutez d’ailleurs de mon petit bilan à une semaine de l’Ironman France de Nice !

Début de l'histoire il y a 6 mois. Après une mise en jambes difficile, surtout en vélo, et les premiers mois de doute (mal au dos après quelques heures de vélo), l’entraînement a commencé à porter ses fruits et le moral a basculer au positif. Au cours des 3 derniers mois, j’atteignais même la performance d’une quinzaine d’heures d’entraînement par semaine (ce qui soit disant est un minimum pour ce type d’épreuve). Et progressivement, j’avais acquis la certitude que je terminerais cette épreuve (je n’ai pas parlé de temps ni de performance), sauf gros pépin de dernière minute.

Et le pépin … arriva ! 15 jours avant l’épreuve ! Celui qui me guette continuellement et me prends en traitre lorsque je commence à l’oublier : le lombago ! Par « chance », cette fois-ci, je ne suis pas totalement bloqué.

Mais à J-15 jours, c’est la pire des situations, avec ses dilemmes :

  • Pas suffisamment de temps pour être totalement guéri (je le sais par expérience), mais trop de temps pour ne pas garder une lueur d’espoir d’amélioration « suffisante » (ça c’est mon côté « toujours y croire ») !
  • Tout annuler ou non ? La première option m’a à peine effleuré l’esprit et je n’ai même pas pris la peine d’étudier les clauses d’annulation des contrats (course, SNCF, logement, …).
  • Conserver un minimum d’activité physique au risque d’aggraver la situation; ou rester inactif pour favoriser un potentiel rétablissement, mais avec perte de condition physique ? Aller, j’y crois !

J-2 semaines, j’opte donc pour un minimum d’activité physique, prudent. D’un autre côté, il est temps de faire du jus; et cette activité (trop) réduite n’est peut-être pas une mauvaise chose.

J-1 semaine : La douleur est toujours présente, et je sens que le moindre faut mouvement pourrait être fatal ! Mais j’y crois toujours ! Encore (ou seulement) une petite semaine pour améliorer cela !

Nice, j’arrive !

3 juin 2008

Plaidoyer pour le port du casque à vélo

Lors de mon entrainement vélo du week-end dernier (entrainement justifié par la "bourde" de fin d’année 2007 mentionnée sur ce même blog), la cruelle réalité m’a rappelé l’intérêt de toujours porter un casque à vélo.

Plusieurs copains de club m’avaient déjà relaté leurs chutes mémorables et l’apport salvateur de leur couvre-chef renforcé. L’état du casque après leurs péripéties laissait facilement imaginer les dégâts qui auraient été occasionnés sur une tête nue. Et lorsqu’ils relataient leurs mésaventures, on ressentait dans les propos la satisfaction et le soulagement, à postériori, d’avoir porté - à priori - cette protection salvatrice pour l’intégrité physique, et plus encore mentale, de leur ciboulot.

Je circulais donc – casqué – ààà biiicyyycleeette lorsque les circonstances de ma promenade sportive me confirmèrent, au travers de plusieurs cas concrets, l’intérêt de ma protection crânienne renforcée, normalisée, résistante, aérée, correctement positionnée et attachée.

Ça est là, une première victime, puis plus tard une seconde, et encore quelques autres plus loin ! Un rouge-gorge, ... un écureuil, ... un hérisson, ... un gastéropode, … ! Qui eu d’ailleurs cru que la faune Seine-et-Marnaise fut aussi riche et variée ! Au grès du parcours, plusieurs corps inanimés, sans protection, émaillaient le chemin. Créatures fragiles que le port du casque - et un peu de prudence - auraient épargnées.

Une telle diversité parmi les victimes, tant par leur espèce, leur taille, leur habileté de déplacement, leur vulnérabilité, … montre que personne n’est à l’abri d’un accident; cyclistes occasionnels ou réguliers, sportifs du dimanche ou promeneurs, jeunes et plus expérimentés, hommes et femmes, noirs, blancs ou rouges, … tout le monde est concerné.

Alors, à vélo, sortez couvert !